
09 juillet 2025
Flower Power

Né à San Francisco, le mouvement Flower Power a vu le jour dans un contexte de guerre et de tensions sociales. Face à la violence, une réponse : l’amour, la solidarité, la paix… et la puissance des images. Dans les années 60, une génération entière a remis en question les règles, en utilisant l’art pour exprimer ses rêves, ses colères et sa volonté de changement.
Des œuvres de la collection de l’Institut Calvet nous rappellent cette quête d’un monde meilleur.
Avec Le Coussin sur l’enclume, Claude Serre dénonce l’absurdité d’un monde où il devient impossible de se faire entendre. Son dessin, à la fois fort et pessimiste, montre comment les idéaux peuvent être écrasés par la réalité.

Dans L’Œuf dans le crâne, Louis-Joseph Soulas va plus loin. Ce dessin, à première vue étrange, évoque un monde sans espoir, fermé à toute amélioration. Un symbole fort de la désillusion.

Enfin, avec ses caricatures de Pompidou ou Giscard d’Estaing, Louis Mittelberg, dit TIM, utilise le dessin pour pointer les travers du pouvoir. Son humour, à la fois fin et mordant, s’inscrit dans la tradition de la satire politique, mais va au-delà : il interroge notre société toute entière.

