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21 mai 2025

La mode dans les portraits

La mode dans les portraits

À l’occasion du défilé Louis Vuitton qui se tiendra au Palais des Papes ce 22 mai 2025, nous allons vous présenter la mode dans les portraits du XVIIe et XVIIIe siècles à travers des peintures de nos collections.

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Le premier tableau que nous vous présentons est un portrait de Claire de Pérussis. Bien que la date exacte de ce premier tableau soit inconnue, il est estimé que cette tenue corresponde à la mode des années 1600-1610. L’élément frappant de ce portrait est sa robe somptueuse. L’imposant col en fraise amène le regard vers les broderies détaillées sur le tissu. Un collier de perles et de pierres précieuses pend à son cou et un autre est jeté sur ses épaules. D’autres perles sont visibles sur une barrette qui retient ses cheveux. 

Portait de Claire Pérussis

 

Le second tableau représente un jeune homme d’une quinzaine d’années peint par Jacob Van Oost. Il porte un pourpoint en satin blanc cassé à demi déboutonné, sur lequel sont parsemées des broderies d’or. On retrouve cette fois-ci une collerette de dentelle en « point de Flandres » ornée de motifs végétaux. Le peintre a insisté sur les froissements et la texture des étoffes du vêtement, rendant la peinture particulièrement détaillée et réaliste. 

Portrait de jeune homme

 

Marie Thérèse d’Autriche fut Reine de France de 1660 à 1683. Nous voyons ici un de ses portraits, peint par Beaubrun. Sa tenue présente des détails plus ou moins visibles, avec une boucle d’oreille et un collier de perles, ainsi qu’une broche retenant plusieurs autres colliers de perles sur ses épaules. Il est aussi possible d’apercevoir des motifs de lys sur le tissu du manteau. C’est bien l’étoffe d’une reine qui est représentée.

Portrait de Marie Thérèse d'Autriche, reine de france

 

Ce dernier portrait réalisé par Brossard de Beaulieu présente la Marquise de Cheylus lorsqu’elle avait une soixantaine d’années. Elle apparaît avec quantité de rubans, gazes et dentelles, presque en excès, qui permettent de donner du volume à la tenue. Il est intéressant de noter qu’elle a posé avec son chien, une familiarité sentimentale qui correspond à son époque.

Portrait de Marie Ursule de Monteil de Larnage, Marquise de Cheylus

 

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