17 décembre 2025
Natures mortes : Quand l’ordinaire devient chef-d’œuvre
Ces natures mortes issues des collections de l’Institut Calvet dialoguent à travers le temps, révélant comment trois artistes, porteurs de regards distincts, montrent que l’ordinaire peut devenir une source de beauté et d’émotion. Ces œuvres donnent l’impression d’un temps suspendu, où la nature semble immobile et silencieuse.
Giuseppe Recco, au XVIIᵉ siècle, dans la Nature morte aux coquillages, met en avant des coquillages — sujet rare dans une œuvre dominée par les poissons — révélant son sens aigu de l’observation et sa liberté de composition.
Chez Jean Dufy, au XXᵉ siècle, l’aquarelle vibre d’un héritage cézannien : compotiers de fruits, dialogue subtil de verts et de bleus, transparences lumineuses. Offerte par Joseph Rignault, l’œuvre magnifie la modernité de Dufy, qui réinvente le genre avec une légèreté éclatante. Chaque fruit semble respirer, chaque nuance attire le regard.
Enfin, avec Verdilhan, c’est la force silencieuse du quotidien qui s’impose. Dans Nature morte au pichet, les tonalités douces et terreuses installent une atmosphère calme, presque méditative. Verdilhan révèle la beauté humble et intemporelle des choses familières.




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