/sites/default/files/images_oeuvres/2023-03/409113104559644014.jpg
/sites/default/files/images_oeuvres/2023-03/408813104553007100.jpg
/sites/default/files/images_oeuvres/2023-03/409013104558236119.jpg

La Tarasque de Noves

Entre 50 avant J.-C et les premières années du Ier siècle

La Tarasque de Noves est un monstre hybride mi-loup, mi-lion, ithyphallique. Les deux pattes antérieures sont posées sur deux têtes masculines. Le monstre engloutit un corps humain, dont subsistent seulement un bras jaillissant de la gueule et un pied. C'est une sculpture funéraire gauloise. Elle serait reliée aux rites de passage dans l'autre monde (position accroupie qui marque la vie qui prend fin et sexe en érection symbole de renouveau); et au culte des ancêtres (les têtes pourraient représenter des vieillards sereins ou des victimes du monstre). 

Cette œuvre unique au monde, représente un monstre androphage. Elle fut réalisée entre 50 avant J.-C. et les premières années du Ier siècle. Elle aurait été découverte à 2.5 m de profondeur derrière l’église de Noves. Elle constitue une œuvre emblématique de la section archéologique de L'institut Calvet. 

L’œuvre est d’une grande taille (cf. Dimensions)

Présentation de l'œuvre

Date

Entre 50 avant J.-C et les premières années du Ier siècle

Caractéristiques

Matières

Taillée dans du calcaire tendre coquillier burdigalien. Elle était à l’origine polychrome, mais seules des traces d’enduit rouge sont encore lisibles autour de la gueule et des griffes.

Dimensions: H: 1.18m

Données spécifiques

Numéro d'inventaire

N51

Musée d'accueil
Musée Lapidaire
Provenance

Acquise en 1849 par L'institut Calvet

À découvrir aussi

.

Reville et Boileau, « L’Arc antique de Cavaillon »

Gravure
.

Stèle d'Ourkhiya, général intendant du Ramesseum

.

Dédicace par Segomaros d'un lieu sacré à la déesse Belesama

.

Fragment d'inscription dédiée par les Cavaillonais à l'empereur Macrin et à son fils Diaduménien